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Visite Centre de Formation LANUEJOLS

Suite à la rencontre avec monsieur Delord (maire de Lanuejols et président de la communauté des communes Causses Aigoual Cévennes Terres solidaires) jeudi 27 juillet 2017, une visite a été organisée ce mardi 8 août à Lanuejols.

But de la visite : à son initiative, rencontrer les responsables du centre de formation avec sa directrice (qui s’est rendue disponible pendant son congé) (http://www.formation-tp.com/fr/centre-de-formation-travaux-publics) avec des réfugiés afin de commencer à réfléchir à la mise en place d’un projet innovant : insérer 8 à 10 réfugiés pour des formations de maintenance et conduite d’engins BTP ; formation adulte 18-25 ans ou apprentissage, bac pro à partir de 16 ans.

Très bon accueil, projet à développer !

Voir photos : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=340228359715935&set=pcb.340229929715778&type=3&theater

 

Italie number III

Suite des vidéos :

https://www.facebook.com/EnqueteenItalie/videos/vb.100017476990348/134768940449005/?type=2&theater

En résumé : nos amis migrants dublinés : l’un est sur place à Rome mais n’a plus d’unités pour être joint ce matin, l’autre ami a eu des difficultés à prendre l’avion mais devrait arriver ce jour… En étant sur place, contrairement à ce qui est dit en France par les préfectures, tout semble fait pour que nos amis migrants ne puissent pas vraiment avoir accès aux conditions régulières d’accés à la demande d’asile…

Les rencontres d’hier ont été fructueuses mais difficultés de trouver les textes (ex : obligation de laisser les empreintes) et des personnes « responsables »

Qui on peut contacter, qu’est ce qu’on peut faire ? Personne ne peut répondre et pourtant on a rencontré des gens qui travaillent dans des réseaux internationaux « personne connait personne », silence radio, nous dit Robert !

Et la lutte pour les infos continue avec courage !

Une info : 

Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni a manifesté à plusieurs reprises son indignation en raison de l’absence d’esprit de coopération de la part des autres pays de l’UE, qui laissent l’Italie se débattre seule avec les milliers de migrants qui arrivent sur ses côtes.

Mais selon Mario Giro, le sous-ministre des Affaires étrangères, et le sénateur Luigi Manconi, le gouvernement italien discute actuellement de la possibilité de leur délivrer des visas temporaires (200 000) qui leur permettraient de quitter l’Italie et de se déplacer dans la zone Schengen.

La directive en question est la directive 2001/55, qui est entrée en vigueur après la guerre des Balkans et permet d’émettre des visas européens temporaires pour un grand nombre de personnes déplacées.

Cependant la France et l’Autriche sont contre ! 

Italie number 2

Pour suivre les rencontres italiennes avec nos envoyés très spéciaux et précieux !

https://www.facebook.com/EnqueteenItalie/posts/134027177189848

Que conclure ? Analysons, Dénonçons, Agissons !

Les flux migratoires qui sont juridiquement (procédure Dublin et consorts) gérés par les Etats au niveau des lois et décrets d’application ne le sont pas au niveau économique et financier (les centres sont gérés par des entreprises privées avec l’argent public ; exemple : l’entreprise Eriches 29 qui gère 15 centres dans la région de Rome !). Cette situation entraîne le « laisser-aller » que vous observez : laisser les migrants « traîner » dans des centres rapporte aux entreprises privées, les laisser « choisir » la clandestinité rapporte à la mafia. Les Etats n’ont pas mis en place les structures de contrôles nécessaires pour gérer correctement ces flux (bien sur, après trop d’argent détourné, Salvator Buzzi est enfermé dans une prison de haute sécurité, Cara de Minéo en Sicile sous contrôle judiciaire) mais l’argent est roi, les migrants créent (à leur insu !) un commerce florissant et l’Europe (entité juridique) ne choisit pas de légiférer pour le respect de la dignité humaine. Discours hypocrites, semblant d’actions et nous « bénévoles » qui tentons de décrypter tout cela, comment ne pas être déçus par ce système piégeant ? Notre lucidité doit nous amener à nous positionner dans l’arène politique (demander des comptes à nos administrations, informer des réalités du terrain…)  tout en restant humainement présent au coté de nos amis migrants dans leur besoin quotidiens de soins, de fraternité… équilibre fragile mais combien passionnant !